Acheter à deux engage sur le long terme. Mariés, pacsés ou concubins, chaque situation mérite une attention particulière
Les concubins qui achètent ensemble deviennent généralement co-indivisaires du bien. La part de chacun dépend de sa contribution financière. Il est indispensable d’indiquer ces proportions dans l’acte notarié. À défaut, les parts seront présumées égales.
Pour sécuriser l’acquisition, il est recommandé de rédiger une convention d’indivision précisant les modalités de gestion du bien. En complément, un testament peut permettre de protéger le partenaire survivant, qui n’est pas héritier par défaut en l’absence de lien juridique fort.
Un prêt immobilier à deux engage chacun des co-emprunteurs solidairement. Si l’un des deux ne peut plus payer, l’autre devra assumer l’intégralité des échéances. Cette solidarité s’applique même si les revenus ou les apports initiaux sont déséquilibrés.
En cas de séparation, plusieurs solutions existent : rachat de la part de l’autre, mise en vente, ou convention de gestion provisoire. Il est judicieux de discuter de ces scénarios dès le début avec votre notaire, qui peut les formaliser pour éviter tout blocage futur.
Acheter un bien immobilier en couple est un engagement à la fois personnel et patrimonial. Pour protéger chacun des partenaires et éviter les litiges, l’accompagnement du notaire est indispensable. Il saura adapter l’acte d’achat à votre situation et proposer les outils juridiques appropriés.
Sources :
Conseil Supérieur du Notariat : www.notaires.fr
ANIL – Fiches pratiques logement et achat en couple : www.anil.org
Legifrance – Code civil : www.legifrance.gouv.fr