Le crowdfunding immobilier séduit en 2025 : fonctionnement, atouts et risques à connaître avant d’investir.
Le crowdfunding immobilier, ou financement participatif immobilier, consiste à financer un projet immobilier par l'intermédiaire de particuliers via des plateformes d’investissement immobilier. En contrepartie de leur mise, les investisseurs perçoivent un rendement fixe sur une période déterminée, généralement de 12 à 36 mois.
Ce type de financement permet aux promoteurs de compléter leurs apports propres, sans passer uniquement par un crédit bancaire classique.
Les étapes du crowdfunding immobilier sont généralement les suivantes :
- Le promoteur immobilier présente son projet sur une plateforme spécialisée.
- La plateforme évalue sa viabilité juridique, financière et technique.
- Une fois validé, le projet est ouvert à la collecte publique pour une durée déterminée.
- Les investisseurs souscrivent à partir de quelques centaines ou milliers d’euros.
- À la fin de l’opération (revente ou fin de chantier), les investisseurs récupèrent leur mise avec intérêts.
Parmi les plateformes d’investissement immobilier bien connues : Homunity, Fundimmo, ClubFunding ou encore Raizers.
Accessibilité : pas besoin d’être un expert ou fortuné pour participer.
Rendement attractif : en moyenne entre 8 % et 10 % brut annuel.
Durée courte : un horizon d’investissement de 12 à 36 mois.
Diversification : possibilité d’investir dans différents projets géographiquement ou en typologie.
Comme tout investissement, le crowdfunding immobilier comporte aussi des risques :
- Risque de défaut du promoteur : si le projet échoue, le capital peut être perdu.
- Manque de liquidité : il est impossible de récupérer son investissement avant la fin du projet.
- Fiscalité : les gains sont imposables en tant que revenus de capitaux mobiliers (PFU ou barème progressif).
Il est donc conseillé de diversifier ses placements et de bien consulter les fiches projet avant toute souscription.
Le financement participatif immobilier peut être un bon complément d’épargne, à condition de bien comprendre les méanismes et les risques associés. Avant de se lancer, il convient aussi de comparer les plateformes, leurs frais, et le niveau de sélection des projets.
Sources :
Autorité des Marchés Financiers (AMF) : encadrement du financement participatif et précautions pour les investisseurs.
Banque de France : conseils aux particuliers sur les placements et évaluation des risques.
France Invest : analyses annuelles sur le marché du crowdfunding immobilier en France.
Portails de plateformes : données issues de Homunity, Fundimmo, ClubFunding pour illustrer le fonctionnement concret