À Lyon, Luc Brossier-Ropital partage son expérience du marché immobilier 2025 et de la vente interactive notariale
Dans cette nouvelle édition de Paroles de négo’, nous donnons la parole à Luc Brossier-Ropital, négociateur à l’Étude 1629 Notaires à Lyon, qui partage son analyse du marché immobilier 2025, son expérience de la vente interactive et sa vision du rôle du service de négociation dans un contexte en pleine mutation.
Présentez-nous votre étude et votre service de négociation.
L’étude est située en plein cœur de la Presqu’île dans l’hypercentre de la ville de Lyon. Il s’agit d’une des plus anciennes études de la ville. Le nom « 1629 NOTAIRES » correspond tout simplement à l’année certaine de la première « minute » de l’étude.
L’étude est diversifiée avec une activité notariale traditionnelle très présente (droit de la famille, droit immobilier courant, gestion de patrimoine etc.) mais aussi spécialisée en immobilier neuf, financement immobilier, droit public et de l’environnement, droit international. Le service négociation est issu d’une demande des clients et a désormais une dizaine d’années (mais les notaires négociaient déjà auparavant ce qui est rare dans le Rhône). Le service négociation s’adresse bien entendu à des particuliers mais aussi à des professionnels ou des institutionnels.
Comment voyez-vous le marché en ce début d’année 2025 dans votre secteur ?
Le marché est encore délicat à appréhender après de grosses baisses de prix mais surtout de volumes tout particulièrement à Lyon. La chute des volumes a été très brutale mais l’ajustement des prix a été long avec une forme de déni des vendeurs après des années de hausses spectaculaires. Une stabilisation des volumes et des prix, plus qu’une reprise, semble s’opérer depuis le début d’année. Les niveaux de prix restent cependant très élevés.
Que conseilleriez-vous à un acheteur qui souhaite acquérir un bien dans votre région en 2025 ?
La région reste très dynamique et attractive. Il me serait difficile de déconseiller un achat dans la région. Il convient simplement de faire preuve de bon sens et de privilégier des biens ou des emplacements de qualité. Le marché étant plus calme cela permet aussi d’avoir davantage de réflexion lors des recherches. Il est important d’être bien conseillé et de bien se renseigner en amont.
Vous êtes un adepte de la vente interactive, comment choisissez-vous les biens à vendre par ce biais ?
La vente interactive représentait l’immense majorité des ventes négociées par l’étude pendant plusieurs années (jusqu’à 90 % des ventes négociées). C’est un système que nous maîtrisons très bien et que nous avons pratiqué du garage jusqu’à l’immeuble en bloc de près de 10 000 m2. Désormais nous en faisons toujours très régulièrement mais la vente classique a repris de l’importance tout simplement car certains biens ne s’y prêtaient plus dans un marché moins euphorique que par le passé.
Pour mettre en œuvre une vente interactive nous privilégions des biens nouveaux sur le marché, bien placés, estimés préalablement par l’étude. Les biens atypiques ou à rénover entièrement – car ils attirent des profils très variés d’acquéreurs - se prêtent souvent très bien à l’exercice. Il peut aussi s’agir d’une méthode de vente alternative à une vente aux enchères pour des clients qui demandent ou apprécient une mise en concurrence préalable des acquéreurs tout en gardant la maîtrise du processus.
Quels sont les arguments imparables pour convaincre un propriétaire de vendre son bien en vente interactive ?
La sécurité, la maîtrise du calendrier et la transparence totale de la réception des offres qui est visible par tous.
Comment utilisez-vous les réseaux sociaux dans votre activité ? Êtes-vous actif et régulier ? Est-ce un gadget ou un véritable levier de visibilité pour vous ?
Nous utilisons uniquement les réseaux sociaux professionnels. La diffusion d’annonces est limitée à des dossiers spécifiques mais cela apporte une visibilité indéniable.