Retrouvez toutes les notions à connaître dans une copropriété aussi bien les membres, que les travaux ou cas d'urgence
Les organes de la copropriété :
• Le syndicat des copropriétaires
Il est formé de l’ensemble des copropriétaires d’un même immeuble. Il administre les parties communes, assure la conservation de l’immeuble et la défense des intérêts collectifs.
Doté de la capacité juridique, il se réunit une fois par an pour « l’assemblée générale » où sont prises les décisions les plus importantes, notamment le vote du budget prévisionnel.
• Le syndic de copropriété
À ne pas confondre avec le syndicat des copropriétaires, le syndic est le représentant légal de ce dernier, notamment en cas d’action en justice. C’est à lui d’assurer la gestion administrative et financière de l’immeuble, de veiller à l’exécution des décisions prises en assemblée générale.
Depuis la loi Alur, tous les mandats de syndics conclus ou renouvelés depuis le 2 juillet 2015, doivent être formalisés dans un contrat type qui énumère les prestations incluses dans un forfait de base (annexe 1 du décret n°67-223 du 17 mars 1967) et recense la liste de celles qui, par exception, peuvent donner lieu à des suppléments d’honoraires.
Le syndic doit convoquer l’assemblée générale au moins une fois par an pour faire approuver le budget prévisionnel de l’immeuble.
Le syndic a désormais l’obligation d’établir une fiche synthétique de la copropriété destinée à informer les copropriétaires sur la situation financière de l’immeuble et sur l’état du bâti.
Il est composé de copropriétaires élus qui assistent et contrôlent le syndic dans sa mission de gestion de la copropriété. Il participe à l’élaboration du budget prévisionnel.
Le document de référence : le règlement de copropriété
Il définit les droits et obligations des copropriétaires ainsi que les règles de fonctionnement de la copropriété.
Le syndic est chargé de le faire respecter et de veiller à l’exécution de ses dispositions.
Il détermine principalement :
• l’état descriptif de division, qui permet d’identifier les lots (par numéro) et de suivre les informations relatives à chacun d’eux ;
• les parties communes et les parties privatives avec les conditions de leur jouissance ;
• les charges communes et leur répartition entre les copropriétaires ;
• la quote-part des charges afférentes à chaque lot, dans chacune des catégories de charges ;
• l’annexe contenant les modalités de calcul des tantièmes de charges.
Bon à savoir :
Le règlement de copropriété n’est pas un document immuable : c’est un document contractuel qui peut ou doit être modifié notamment pour l’adapter aux évolutions législatives.
Sources : Conseils des notaires